Continuer à exercer la calligraphie et en partager la noblesse avec d’autres, intéressés, passionnés, curieux, intrigués, soucieux d’harmonie , en relation de filiation avec Mardha Le Bruchec évoquée plus haut.
Pratiquer l’initiation à la calligraphie, à partir des normes de la calligraphie latine individuellement ou collectivement au travers d’institutions, scolaires par exemple, pour aider des enfants ayant des difficultés avec l’orthographe, avec le « bien écrire », ou souffrant d’un handicap mettant le doute dans leurs capacités à faire « le pas » ou plutôt le « geste », dans lequel la pratique du trait peut aider à la restauration d’un équilibre, d’une synergie avec les harmoniques du tracé. Cela se pratique déjà dans le cadre de certains cours d’art plastique, c’est un complément intéressant dans le cadre de l’éveil artistique, de la créativité, A l’autre bout des âges de la vie cela peut se pratiquer en maison de retraite, en foyer. L’énergie mise en œuvre dans
un geste de calligraphie aussi simple fut-il, apporte rapidement une saine
sensation d’équilibre que de nombreux professionnels de
l’écriture connaissent bien. C’est un bon moyen de lever
des inhibitions, de restaurer de la confiance, d’éveiller
des capacités dont la lecture est propre au geste
calligraphique. Ceci implique quelques exercices visuels,
gestuels, posturaux, respiratoires, simples. Véritable
mise en concordance du corps, du cœur, du cerveau
et de la main cette harmonisation révèle là encore
les liens étroits de l’artistique et du
thérapeutique.